Dans la presse — L’Echo, 9 avril 2025
Une étude menée par Ayming et relayée par L’Echo met en lumière les faiblesses du système belge en matière de soutien à l’innovation. Intitulée « The Benchmark 2025 », cette analyse compare les incitants fiscaux à la R&D dans onze pays d’Europe et d’Amérique du Nord.
Un retard fiscal préoccupant
Alors que la France accorde 30% de déduction fiscale sur les dépenses de R&D, l’Allemagne 25% et les Pays-Bas 32%, la Belgique se limite à 13,5% pour les PME et 11,3% pour les grandes entreprises. Ce différentiel nuit directement à la compétitivité de l’écosystème belge de l’innovation.
Des démarches trop complexes
En plus d’une fiscalité moins attractive, la Belgique souffre de procédures administratives lourdes et peu lisibles, créant une incertitude juridique et dissuadant les entreprises d’investir davantage dans la R&D.
« La Belgique doit augmenter sa générosité pour s’aligner sur les pays voisins. Elle doit aussi investir dans la simplification administrative et la numérisation des processus. »
— Tony Bulcaen, Innovation Performance Director chez Ayming
Une nécessité d’harmonisation européenne
L’étude appelle également à une harmonisation des dispositifs de soutien à l’innovation au niveau de l’Union européenne, afin de renforcer la capacité d’innovation collective face à des puissances comme la Chine ou les États-Unis.
« La fragmentation des dispositifs affaiblit la force collective d’innovation de l’Europe. »
— Tony Bulcaen
Pas de commentaire